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Tuer

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.31/5

vos avis

27 critiques: 4.06/5

visiteurnote
X27 4.5
Titeuf@ 3.75
Stash Kroms 4.25
Sifu Tetsuo 4.25
Shalashaska 3.5
Sauzer 4
Samehada 3.75
pomme de pin 3
Pikul 3.5
OshimaGosha 4.25
Omerieux 4.5
Mounir 4.5
le singe 4.25
Le Gnome 4
Le Coati Scorpion 4
koalaurent 3.75
k-chan 4.25
Jérôme.D 5
Izzy 4.5
Illitch Dillinger 4
ikoo2mi 3.5
Hojo 4.25
hkyume 4
eniger 3.75
Dakysto 5
Cuneyt Arkin 4.5
Antaeus 4
Anel-kun 3


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EXCELLENT

Misumi Kenji est un réalisateur que je ne connaissait pas, je n'avais vu que les "BabyCart" mais ce n'est pas son nom que je retenais le plus . "Tuer" est un film intéressant : une mise scène efficace, les décors et les costumes sont au top et les acteurs sont bons .Bref actions, complots ... sont au menu des réjouissances . A consommer sans modération .

01 avril 2005
par X27


Je suis une Légende

Un très bon chambara de Misumi qui se démarque des conventions habituelles du film de sabre japonais. Certes, le film est beaucoup trop court (à peine 1h10) mais j'ai carrément été bleuffé par l'ambiance et par le montage qui démontrent à quel point Misumi sait mettre en valeur ses plans. Et ça ne m'étonnerait pas qu'un certain Quentin Tarantino s'en soit largement inspiré pour son Kill Bill.

02 septembre 2008
par Sifu Tetsuo


Un film très riche... peut-être trop pour sa durée

Avant tout il faut savoir que ce film est un foyer d'expérimentations (tant formelles que narratives) mais suffisament subtiles pour ne pas entraver son bon déroulement. En d'autres termes, il interpelle autant par ses recherches qu'il peut satisfaire une appréciation plus "classique"... du grand Misumi quoi. Ceci étant dit, je trouve que leur trop grand nombre nuit légèrement à la cohérence du résultat (ces nombreux changements de tons et formes peuvent dissiper le spectateur... mais sans jamais vraiment le perdre) et je regrette que la courte durée du film empêche un réel développement de celles-ci. Mais ne vous arrétez pas à cette, somme toute relative, frustration de ma part et regardez-le sans hésitation.

29 juillet 2007
par Le Gnome


Un MISUMI très inspiré !

"Tuer" fait partie des films de sabre qu'il faut voir, sans hésiter ! La mise en scène et la direction des acteurs est fantastique, du très grand MISUMI derrière la caméra, exceptionnel ! Chaque décor et costume est travaillé dans les détails, le film est d'ailleurs irréprochable côté esthétique, l'ambiance est assez proche de l'harmonie... et en même temps balance avec la violence bien sanglante ! Le seul reproche que je pourrais faire sur ce film : l'histoire, qui est un peu décousue par moment, avec des explications forcées pour le spectateur (on ressent la douloureuse adaptation scénaristique de la nouvelle initiale). Du coup, coupé à 1h10 en plus, il est difficile de faire bien ressortir les liens entre les personnages qui auraient pu l'être davantage. Les relations Shingo/femmes restent trop brèves à l'écran pour donner de l'émotion et de une meilleure intensité au drame. Un Jidai-Geki majeur donc, très réussi dans l'ensemble, mais qui a manqué d'une petite demi-heure de plus à mon goût.

01 juin 2005
par koalaurent


Espace et geste de l'âme

Tuer est tout simplement le plus grand film de Bresson réalisé par Misumi ou l'un des Misumi les plus bressonien. L'un des plus beaux films de tous les temps.

04 avril 2005
par Jérôme.D


Bon film de sabre

Très bien pour un vieux film. Belle histoire, et pas toujours prévisible. Très belle fin. Personnages très attachants, surtout les femmes, avec toujours un regard à la Maggie Cheung. Vraiment très bien.

24 février 2005
par eniger


Je découvre peu à peu Kenji Misumi, avec ses opus de Baby Cart et Zatoichi, et j'aime la fluidité de ses images, ses cadrages, l'importance des moments de silence dans ses films, les personnages très travaillés et charismatiques.... Je commence donc la 'trilogie du sabre' avec ce film : Tuer, et je me prends une mage claque ! Un film super, encore axé sur ses personnages, avec une interprétation simple et très credible, une histoire poignante, une narration particulière, un rythme aussi fluide que la réalisation, des scènes frappantes...un grand film !

01 septembre 2005
par Dakysto


Encore une étoile au blason de Misumi!

Même si quelque sequences nocturnes souffrent de la projection en dvd de salon (c'est vraiment fort sombre), cela n'enlève rien à la beauté et à la compassion de l'oeuvre de Misumi, qui pour une fois semble se prendre vraiment d'affection pour son personnage de samouraï qui subit sa propre violence. Le final, fort abrupt, résume toute la sympathie que Misumi semble avoir pour son héro, même s'il ne peut échapper à sa destinée que par la mort.

07 août 2005
par Cuneyt Arkin


Il faut avoir à l'esprit que "Kiru" constitue avant tout un terrain d'expérimentation aussi bien formel que narratif. Ainsi, c'est plus par fragments que dans son unité qu'il est susceptible de procurer un impact sur le spectateur. C'est-à-dire que peu importe la qualité du film dans son ensemble, car au final, l'essentiel tient dans la persistance sur notre rétine, de quelques images particulièrement fortes - celles dont on se souviendra encore quelques années plus tard, car d'un film, on ne conserve bien souvent que peu d'images. Et en cela, que ce soit la séquence d'introduction, ou cette scène où une femme nue se lance à l'attaque, ou cette autre scène où Ichikawa Raizo tranche un homme en deux - bien avant "Koroshiya Ichi" de Miike Takashi -, "Kiru" est loin de nous laisser indifférent dans notre rapport à l'image - par conséquent, il est bien un film en partie inoubliable. On remarquera aussi que, si Misumi Kenji a indiscutablement progressé en deux ans lorsqu'il met en scène des combats à grande échelle (1), Ichikawa Raizo, quant à lui, fait montre à nouveau de sa capacité à se transformer, littéralement - car au cours du récit, c'est jusqu'à sa voix qui se modifie pour qu'on puisse y trouver toute une haine contenue depuis des années -, et offre là l'une des ses plus intenses interprétations. Avec "Kiru", film bref dans sa durée - ce qui n'a pas de franche conséquence sur sa valeur artistique ; "Persona" de Bergman et "Picnic" de Iwai ne dépassent pas 1h20, après tout -, la caméra devient alors, en quelque sorte, le sabre du cinéaste. Et c'est ici à grands coups de travellings - notamment -, que Misumi Kenji marqua définitivement le cinéma japonais de son empreinte. (1) Par rapport au deux premiers opus de la trilogie "Daibosatsu Toge", en-deça de ce qu'à fait ce cinéaste à ce niveau par la suite.

15 mai 2005
par Antaeus


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